International

UE-Chine, des retrouvailles manquées

La Chine a lié mercredi le renforcement de sa coopération avec l'Union européenne à une non-ingérence dans ses affaires intérieures, en allusion à la question du Tibet, lors d'un sommet avec les dirigeants européens qui se voulait celui des retrouvailles, après l'annulation du précédent en raison de la rencontre du président français Nicolas Sarkozy et du dalaï-lama.

Maguy Day

A l’horizon des prochaines trente années, nul doute que le mouvement tectonique massif qui s’opérera entre les différents continents politiques déterminera si le siècle sera pacifique ou belliqueux. Peu de diplomates aujourd’hui ignorent que la Chine sera au centre de ce jeu et que sans elle il n’y a pas d’avenir commun possible. Et pourtant, une fois encore, la Chine a choisi de ne s’intéresser qu’aux différends commerciaux qu’elle a mis en haut de l’agenda du sommet Union européenne-Chine qui s'est tenu mercredi, à Prague.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter