Pékin a frappé fort. À la surprise de nombre d’observateurs, la session parlementaire, reportée de deux mois en raison de la pandémie, a placé la crise politique à Hong Kong au menu de ses travaux. Décision a été prise d’apporter une réponse sécuritaire et le tour de vis est assumé malgré les critiques prévisibles dans le camp démocrate de l’ancienne colonie britannique. Réunis dans la capitale chinoise depuis ce vendredi et jusqu’à jeudi prochain, les délégués de l’Assemblée nationale populaire (ANP) vont adopter un projet de loi sur la sécurité nationale dans l’ancienne colonie britannique. La nouvelle a fuité tout d’abord dans la presse de Hong Kong, notamment dans le South China Morning Post, avant d’être confirmée officiellement jeudi soir.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous