Ghassan Salamé accepte la mission impossible libyenne
Nouvel envoyé spécial de l’Onu en Libye, l'ancien ministre de la culture du Liban, Ghassan Salamé (le père de la journaliste Léa Salamé), devra réussir – s’il veut faire mieux que son prédécesseur – à gérer le cas du maréchal Khalifa Haftar, dont l’influence n’a cessé de progresser ces deux dernières années, estime L’Orient Le Jour à Beyrouth.
IlIl aura fallu quatre mois pour trouver un successeur à l’Allemand Martin Kobler, envoyé spécial de l’ONU en Libye. Cela donne un aperçu de l’ampleur de la tâche qui attend l’ancien ministre libanais de la culture Ghassan Salamé, qui a été nommé à ce poste mardi 21 juin par le Conseil de sécurité des Nations unies. Sa nomination vient clôturer une longue période de tractations diplomatiques, notamment marquée par le veto américain contre l’ancien premier ministre palestinien Salam Fayad, qui était le premier choix du Secrétaire général Antonio Guterres. Une dizaine d’autres noms avaient été évoqués, mais les seuls à être en mesure de recevoir l’aval de l’ONU avaient préféré jeter l’éponge devant une mission jugée « impossible » par de nombreux diplomates.