La géopolitique par le sport ne paie plus forcément
Sur fond de crise des grandes compétitions internationales, les régimes autoritaires se substituent aux démocraties pour les accueillir et en faire des outils de « soft power ». Mais alors que débutent à huis clos les Jeux olympiques de Tokyo, cette instrumentalisation est compromise par la politisation croissante du sport et des sportifs.
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La « malédiction du vainqueur » a eu la main lourde avec Tokyo. Forgée pour désigner le prix excessif payé par le vainqueur d’enchères, cette notion a été appliquée par l’économiste du sport, Wladimir Andreff, aux Jeux olympiques et à la sous-estimation systématique de leurs coûts pour leurs organisateurs. Istanbul et Madrid, battus par la capitale japonaise lors de l’attribution de la XXIIe olympiade, peuvent remercier le ciel.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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