Gulbahar Jalilova sort une pile de documents de son sac. Il y a là une lettre des autorités chinoises annonçant à sa famille qu’elle est « une terroriste », et des images glanées sur Internet « pour nous donner une idée » : une minuscule cellule surpeuplée de détenues, une chaise d’interrogatoire métallique appelée « chaise du tigre » qui sert d’instrument de torture en Chine et qui fait la fierté de policiers chinois sur Douyin (la version chinoise originale de TikTok, le réseau social prisé par des milliards d’adolescents à travers le monde).
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