Birmanie, la démocratie étouffée Analyse

Aung San Suu Kyi à l’épreuve du calvaire des Rohingyas

La prix Nobel de la paix birmane, dont le parti vient de remporter une victoire électorale éclatante, trouvera-t-elle le courage politique d’imposer à la religion dominante – le bouddhisme – et à l’ethnie majoritaire – les Birmans – la reconnaissance des crimes perpétrés contre les musulmans de l’État de Rakhine ?

René Backmann

Le nouveau parlement birman, largement dominé depuis les élections législatives du 8 novembre 2015 par la Ligue nationale pour la démocratie (LND) d’Aung San Suu Kyi, entrera officiellement en fonction le 1er février 2016. La première tâche des députés sera l’élection du chef de l’État. Trois candidats seront en lice. Deux seront désignés par la LND, le troisième par l’armée à qui la constitution de 2008, adoptée sous le régime militaire, attribue automatiquement 25 % des sièges des deux chambres.

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