Justice Enquête

Du matériel français pour les dictatures : la justice prononce plusieurs mises en examen pour « complicité d’acte de torture »

L’ancien patron de l’entreprise française Amesys, qui a vendu en 2006, avec l’appui de la France, du matériel d’espionnage numérique au régime Kadhafi, a été mis en examen cette semaine par des juges d’instruction parisiens. Le matériel avait notamment été utilisé en 2011 pour réprimer les dissidents libyens.

Fabrice Arfi et Pierre Alonso

Dix ans après le dépôt d’une plainte de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), la justice française accélère. Des juges parisiens viennent de mettre en examen pour  « complicité d’actes de torture » Philippe Vannier, l’ancien patron de la société française Amesys, qui a vendu en 2006, avec l’appui de la France, du matériel d’espionnage numérique au régime Kadhafi, selon des informations de l’Agence France Presse (AFP).

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