Tatiana, à Kyiv : « Toutes ces roquettes, ces sirènes, je ne peux plus »
Chaque jour, des frappes russes touchent des immeubles d’habitation dans le nord de Kyiv. Si ces bombardements n’ont pas l’ampleur de ceux menés à Marioupol ou à Kharkiv, ils terrorisent une partie de la population. Tatiana raconte cette vie qu’elle ne pouvait imaginer et qui la désespère.
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KyivKyiv (Ukraine).– C’est la vraie première journée de printemps à Kyiv (Kiev). Ce mercredi 23 mars, dans les cours et les espaces verts qui entourent les blocs d’immeubles de la rue Saliutna, au nord-ouest de la capitale, les habitants sont de sortie. On peut tomber le manteau, ôter le bonnet, traîner au soleil, aller tranquillement au Produkty, le magasin d’alimentation du coin.