Proche et Moyen-Orient

En Iran, un scrutin pour assurer la continuité du régime à tout prix

Les deux dernières années du second mandat du président iranien sortant, Mahmoud Ahmadinejad, furent le théâtre d’affrontements violents au sein du régime, qui a totalement verrouillé l’élection du 14 juin pour préserver l’autorité du Guide Ali Khameneï.

Pierre Puchot

Garder le pouvoir à tout prix. Les nombreuses fraudes qui ont entaché la précédente élection présidentielle de 2009, en Iran, le mouvement de contestation puis la répression massive qui a suivi, et enfin la sélection drastique et opaque des candidats, donnent à ce scrutin toutes les apparences d’un verrouillage en règle, pensé pour assurer la continuité du régime et l’autorité du Guide suprême de la Révolution, Ali Khameneï (72 ans), véritable chef de l’État iranien. La campagne débute ce vendredi, et prendra fin la veille du scrutin, le 14 juin. Une surprise n’est certes pas à exclure, à l'image de l’avènement de Mahmoud Ahmadinejad en 2005, qui n’était pas attendue. En théorie, tout est possible dans ce suffrage universel direct. En pratique, les derniers événements montrent que le régime est bien décidé à garder la main.

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