Même si Téhéran nie envoyer des armes à l’armée russe, les drones iraniens se multiplient dans le ciel ukrainien et participent à la tentative de démoralisation de la population. Ils témoignent du fait que Moscou et la République islamique ont plus que jamais besoin l’un de l’autre.
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LeLe Shahed-136 (« shahed » signifie « martyr » en arabe et en persan) porte bien son nom. En faisant exploser sa charge et en se désintégrant au moment de l’impact, ce drone d’attaque iranien, de plus en plusutilisé par Moscou en Ukraine, remplit sa mission de « kamikaze ». Il se sacrifie en quelque sorte. Et, pour tous les affidés du régime, son nom renvoie à la martyrologie emblématique de la République islamique, à ce qu’elle appelle « la torche de l’islam » et qu’elle ne cesse de célébrer à la moindre occasion.