Les sauveteurs de l’Aquarius n’avaient déjà plus le droit de naviguer, faute de pavillon. Ils risquent désormais de se voir privés du bateau lui-même. À la demande du procureur de Catane (Sicile), la justice italienne vient en effet d’ordonner la saisie du navire humanitaire amarré depuis le mois d’octobre dans le port de Marseille, au motif que les équipages de Médecins sans frontières (MSF) et de SOS Méditerranée se seraient livrés à un « trafic illicite de déchets » entre janvier 2017 et mai 2018, avec des risques « sanitaires » à la clef, dans le seul objectif de frauder les douanes.
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