Afrique(s)

Cameroun: la partie anglophone du pays est privée d’Internet

Une crise politique oppose depuis plusieurs mois les régions anglophones de cet État bilingue et le gouvernement, qui suspecte une tentative de déstabilisation. Les autorités ont fait suspendre l’accès à Internet dans les zones frondeuses, aggravant le ressentiment de leurs habitants.

Fanny Pigeaud

Pas de connexion depuis un mois : à la demande du gouvernement du Cameroun, les fournisseurs d’accès à Internet ont suspendu leurs services depuis le 17 janvier 2017 dans deux des dix régions du pays, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest, soit 20 % de la population coupée du web. Les autorités craignent que les réseaux sociaux ne soient utilisés pour animer et organiser un mouvement de contestation qu’elles ne pourraient contenir. Edward Snowden a fait partie de ceux qui se sont émus de cette décision radicale, relayant le hashtag #BringBackOurInternet (« Rendez-nous notre Internet »), utilisé depuis sur les fils d’actualité.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter