Italie: le sauvetage de deux banques montre les limites de l’Union bancaire
Le gouvernement italien a monté en urgence une solution de reprise pour Veneto Banca et Banca popolare di Vicenza. Officiellement, les apparences sont sauves : Intesa Sanpaolo reprend les deux banques. Dans les faits, l’État italien assume tous les risques.
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Dans le monde de la finance, les nouvelles importantes interviennent toujours le week-end, au moment où tous les marchés sont fermés. Vendredi soir, une fois tous les marchés boursiers clos, l’institution de supervision bancaire, qui dépend de la Banque centrale européenne (BCE), a annoncé la faillite de deux banques régionales italiennes. Veneto Banca et Banca popolare di Vicenza, deux banques régionales de la Vénétie, « sont en faillite ou sont sur le point de l’être, compte tenu que les deux banques ont de façon répétée violé leurs obligations en matière de capital », a indiqué le régulateur bancaire dans un communiqué. « La BCE a donné du temps aux banques pour présenter des plans de recapitalisation, mais celles-ci ont été incapables de présenter des solutions crédibles de poursuite », explique-t-il.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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