Au Chili, « quand le peuple nous cherche, il faut qu’il nous trouve »
La militante féministe chilienne Alondra Carrillo, élue à la Convention constitutionnelle, tire les leçons du refus de la nouvelle Constitution par 62 % des suffrages, exprimés lors du référendum du 4 septembre dernier.
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PasséPassé les larmes après la victoire écrasante du « non » au référendum portant sur la nouvelle Constitution, le 4 septembre 2022 (avec 62 % des suffrages exprimés), les mouvements sociaux chiliens sont entrés dans une phase d’introspection intense. Comment un pays qui avait vécu une explosion sociale inédite le 18 octobre 2019 (lire notre dossier), débouchant sur l’approbation par référendum (avec 79 % des suffrages exprimés) de la mise en place d’une Convention constitutionnelle pour rédiger une nouvelle magna carta et sortir du néolibéralisme hérité de la dictature de Pinochet, a-t-il pu revenir, trois ans plus tard, à la case départ ?