En arabe dialectal, « hshouma », c’est « la honte », c’est « honteux », et c’est le mot qu’on dégaine au Maroc (et ailleurs) pour ne pas aborder en société ou en famille les tabous liés au corps, au genre, à la sexualité, aux violences contre les femmes comme le harcèlement sexuel et le viol. Le mot est un bâillon : « Tais-toi, n’en parle pas », sinon le « mektoub », le destin, va s’abattre, ainsi que le qu’en-dira-t-on du cousin, du voisin, du village, du quartier…
Au Maroc, dessiner contre le patriarcat
Au Maroc, l’artiste Zainab Fasiki combat le sexisme et le patriarcat à coups de crayon pour mieux briser les tabous et en finir avec la culture de la hshouma (la honte). Entretien.
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25 novembre 2019 à 19h33