Dans In the air, sorti sur les écrans français mercredi 27 janvier, George Clooney joue un prestataire de services, chargé d'annoncer les licenciements. Le film de Jason Reitman est sans doute le meilleur représentant d'une tendance hollywoodienne des derniers mois: la crise économique et sociale s'invite sur les écrans. De Public Enemies, de Michael Mann, au Girlfriend Experience de Steven Soderbergh, retour sur quatre films.
AA travers le personnage incarné par George Clooney, In the air – comédie douce-amère sortie mercredi 27 janvier sur les écrans français – s'empare de la problématique des licenciements, de la déshumanisation des rapports de travail, de la lâcheté des employeurs et de la géographie d'une Amérique en pleine crise. Après les précurseurs Inside Man et Michael Clayton, puis Girlfriend Experience et Public Enemies qui s'en inspirent et l'inévitable documentaire de Michael Moore Capitalism: A love story, In the Air rejoint, après deux années de crise économique, les films nourris de cette réalité.