L’embellie n’aura pas duré dix-huit mois. À peine sortie de la crise, l’économie européenne est à nouveau menacée de retomber dans le marasme. Le président de la BCE se dit prêt à reprendre sa politique monétaire accommodante pour soutenir l’activité. Mais à quoi bon engager des centaines de milliards s’ils ne permettent pas de construire une économie solide pour le bénéfice de tous ?
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L’embellieL’embellie n’aura pas duré dix-huit mois. À peine sortie d’une crise de dix ans, l’économie européenne est en train de retomber dans le marasme. Le président de la Banque centrale européenne (BCE) a été le dernier à le reconnaître lors de sa conférence mensuelle, jeudi 24 janvier. Les derniers indicateurs économiques « continuent à être plus faibles que prévu, ce qui pèse sur les perspectives de croissance à court terme », a dû reconnaître Mario Draghi, invoquant « la persistance des incertitudes liées aux facteurs géopolitiques, la menace du protectionnisme, les faiblesses des marchés émergents et la volatilité sur les marchés financiers ». Après tant d’autres, il lui a bien fallu admettre que les planètes censées soutenir la croissance mondiale s’étaient totalement désaxées.