Liban, un État failli

Au Liban, le nouveau gouvernement de technocrates ne convainc guère

La colère populaire reste intacte au Liban, alors que le mouvement de contestation qui secoue le pays depuis le 17 octobre a fêté ses 100 jours samedi. L’annonce de la formation d’un nouveau gouvernement mardi n’apaise pas le mécontentement des manifestants.

Nada Maucourant Atallah et Justine Babin

Beyrouth (Liban), correspondance.– « Rien n’a changé, les mêmes partis et leaders confessionnels gardent la mainmise sur le pouvoir », déplore un jeune infirmier originaire de la région du Akkar, dans le nord du pays. Signe de la frustration croissante, les derniers jours ont été marqués par une montée des violences. Dans les rues du centre-ville de Beyrouth, de violents affrontements ont éclaté entre forces de l’ordre et manifestants au lendemain de l’annonce du nouveau gouvernement mardi 21 janvier, faisant 86 blessés selon la Croix-Rouge libanaise.

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