Faut-il aller ou non à la conférence de Durban II? A la veille de la Conférence de suivi contre le racisme, organisée à Genève, du 20 au 24 avril, sous l'égide de l'Unesco, les Etats-Unis et Israël ont annoncé qu'ils boycotteraient l'événement. En France, la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, Rama Yade, plaide pour participer alors que François Fillon est plus réservé. L'Unesco essaie de faire en sorte, tant bien que mal, que le fiasco de Durban I de 2001 ne se répète pas à Genève.
LaLa lutte contre le racisme justifie-t-elle le boycott de la Conférence de Durban II? Non, si l'on en croit l'ambassadeur de France pour les droits de l'Homme à l'ONU, François Zimeray. Dans une interview au Jerusalem Post l'ambassadeur salue l'avancée des négociations avant la prochaine réunion onusienne. Organisée par l'Unesco à partir du 24 avril, la Conférence d'examen «contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance» vient en effet de se doter d'un nouveau texte qui gomme les aspérités de la première déclaration, issue de la conférence de Durban I.