Ovacik et Tunceli (Turquie), de notre envoyé spécial.- Avec sa parka élimée, ses bacchantes de concours, ses cheveux grisonnants coupés court et son regard fatigué, Fatih Mehmet Maçoglu tient plus du paysan beauceron que de Che Guevara. Il y a pourtant du boutefeu révolutionnaire dans ce maire d’une petite commune turque de 3 300 habitants, Ovacik, perdue au fond des montagnes kurdes du Dersim, forteresse naturelle et conservatoire de toutes les résistances au pouvoir central d’Ankara.
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