Après l’accord belge, le conseil européen veut croire à l’adoption rapide du CETA
Après avoir dû annuler la signature du traité de libre-échange avec le Canada, le conseil européen espère possible de le ratifier rapidement, après l’annonce d’un accord entre toutes les parties belges. Mais les difficultés demeurent très nombreuses. Surtout, la révolte wallonne a soulevé une vague de contestation dans toute l’Europe.
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Jusqu’au bout, les responsables européens ont cru ou tenté de faire croire qu’il serait possible de signer le traité entre l’Union européenne et le Canada, comme prévu ce jeudi 27 octobre. Malgré les mises en garde de plus en plus fermes des responsables wallons, de la région de Bruxelles, de la communauté germanophone belge – tous opposés au CETA – réaffirmant qu’ils n’étaient pas prêts à passer par-dessus bord les procédures démocratiques pour sauver la face des dirigeants européens, ces derniers pensaient que tout se déroulerait selon les schémas classiques des crises européennes : après quelques coups d’éclat, des réunions interminables ponctuées de préférence par une nuit de veille, il serait possible d’arracher un feu vert rapide de la Belgique, moyennant quelques promesses.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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