Proche et Moyen-Orient

À Gaza, les journalistes palestiniens en première ligne

Depuis le 7 octobre, au moins 23 journalistes ont été tués dans la bande de Gaza. Vendredi, la Fédération internationale des journalistes a réclamé l’ouverture d’une enquête sur leur mort en dénonçant des frappes israéliennes les ciblant « délibérément ».

Zeina Kovacs

Il y a une semaine, Roshdi Sarraj, journaliste et fixeur palestinien pour de nombreux médias, dont des francophones (Mediapart, Radio France ou Le Monde), était tué dans un bombardement israélien devant sa maison à Tell al-Hawa, au sud de la ville de Gaza. Quelques jours avant, il témoignait dans nos colonnes de la terreur dans laquelle il vivait pour continuer à faire son travail : informer. Aujourd’hui, au moins vingt-trois journalistes ont été tués à Gaza, la plupart chez eux dans des bombardements, d’autres sur le terrain, gilet pare-balles et casque floqué « press » sur la tête. 

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter