Accord avec l’Iran : Obama va devoir convaincre le Congrès
Hasard du calendrier, l’accord avec l’Iran a été annoncé à la veille d’une semaine de vacances parlementaires aux États-Unis. Ce qui s’annonce ensuite est une période de négociations intenses pour que l’accord puisse effectivement être mis en œuvre.
« C’est« C’est un premier pas, mais c’est un très bon accord », résumait Barack Obama dès dimanche, aux aurores, quand fut annoncé l’accord entre l’Iran et le groupe dit « 5 + 1 » (les cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU, plus l’Allemagne), à Genève. Celui-ci prévoit entre autres que, pendant six mois, l’Iran cesse ses activités d’enrichissement d’uranium à plus de 5 %. Le pays s'engage à ne pas se lancer dans la construction de nouvelles centrifugeuses à uranium, et il permet à l’agence internationale de l’énergie atomique, l’AEIA, d’aller inspecter les installations nucléaires iraniennes. Le tout contre un allègement des sanctions économiques qui touchent actuellement l’Iran. Si cet accord est temporaire et doit déboucher sur un nouvel accord définitif, il n’en est pas moins historique du point de vue américain : les deux États avaient rompu leurs relations diplomatiques officielles depuis trente ans, c’est donc le signe d’un réchauffement.