Europe

« Devoir de vigilance » : Paris, Berlin et Rome piétinent le travail du Parlement européen

Au dernier moment, l’Allemagne, la France et l’Italie se refusent à entériner l’accord intervenu en décembre sur le « devoir de vigilance ». L’avenir de ce texte, qui lutte contre les violations de droits humains et les dégâts environnementaux des entreprises, est fortement compromis.

Ludovic Lamant

L’affaire semblait pliée le 14 décembre. Après quatre ans de travail à Bruxelles, un accord était tombé sur la mouture finale d’un « devoir de vigilance » bientôt obligatoire pour les plus grandes entreprises sur tout le continent européen. Celles-ci devraient, non seulement surveiller leur « impact négatif sur les droits humains et l’environnement », mais surtout, y mettre fin.

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