Le président des États-Unis est sur tous les fronts : réformes économiques, gestion de la crise financière, changement d'orientation de la politique étrangère, etc. Mais cette boulimie qui consiste à vouloir tout faire en même temps fait craindre à certains un échec prématuré. Pour d'autres, c'est le signe du bouleversement d'agenda d'une Amérique passant du conservatisme au progressisme.
RahmRahm Emanuel, le chef de cabinet de Barack Obama à la Maison Blanche n'a jamais été réputé pour sa modestie ni son sens de la mesure. Lors d'une interview au site Politico, pour les 100 premiers jours de présidence de son patron, il a ainsi déclaré : «Je ne voudrais pas paraître négatif sur Franklin Delano Roosevelt, mais il n'avait pas fait voter de réforme économique durant ses 100 premiers jours. Nous, nous avons fait voter le plus gros plan de relance de l'histoire de ce pays. Nous avons changé l'approche de la guerre en Irak. Et nous sommes sur le point de ratifier un budget qui permettra des changements majeurs.»