Proche et Moyen-Orient

Élection présidentielle en Iran : trois candidats ultras et un trouble-fête

Après la mort d’Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère, trois candidats ultra-conservateurs et un réformiste à la campagne inattendue se disputaient vendredi 28 juin sa succession. Façonné sur mesure pour faire élire un proche du Guide suprême, le scrutin pourrait conduire à une surprise.

Jean-Pierre Perrin

C’est un graffiti apparu ces derniers jours sur un mur du centre-ville de Téhéran. En trois mots, son auteur dit quasiment tout : « Seul, fatigué, triste ». Un témoignage révélateur de l’état d’esprit d’une grande partie de la population iranienne, largement déprimée, épuisée et amère, dont le régime espère pourtant qu’elle se sera rendue aux urnes à l’occasion de l’élection présidentielle du vendredi 28 juin, rendue nécessaire par la mort, le 19 mai, du religieux ultra-conservateur Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère.

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