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Le français quétaine des souverainistes québécois

Le journaliste québécois Antoine Robitaille, dans « Mots et maux de la politique », sa chronique du Devoir de Montréal, démontre le mauvais usage du français dont font montre Pierre-Karl Péladeau et ses acolytes du Parti québécois…

La rédaction de Mediapart

L'essayiste Jean Larose est impitoyable. Il publiait récemment dans nos pages un texte vindicatif intitulé « Quand l'appel au pays tombe à plat ».

Le sujet, entre autres choses ? La piètre maîtrise du français de plusieurs des têtes d'affiche souverainistes, entendus le fameux soir du 7 avril 2014. Par rapport à la langue sinueuse, mais impeccable, de René Lévesque, il y a, se plaignait Larose, un « affligeant contraste ». Parlant des Drainville et Péladeau entre autres, il écrit : « Soi-disant défenseurs de la langue française, ils se montrent pitoyablement incapables de l’illustrer. Ils bafouillent à grands cris – d’autant plus véhéments qu’ils n’ont visiblement pas prévu quoi dire dans la défaite, pourtant prévisible. Ils ont perdu les élections, cela arrive. Mais il devient soudain manifeste qu’ils ont aussi, et depuis longtemps, perdu autre chose : la langue qui crée la foi. »

Malheureusement, Mots et maux confirme ce constat implacable. Il suffit de transcrire les phrases du nouveau chef du Parti québécois.

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