Jeudi 23 juin, une majorité d’électeurs du Royaume-Uni ont créé une déflagration en Europe en choisissant le Brexit. Sauf à prendre en compte le retrait du Groenland de la CEE en 1985, c’est bien la première fois que le processus d’intégration européenne connaît non pas un arrêt, mais une involution. Le dimanche suivant, les électeurs espagnols n’ont certes pas permis à la coalition Unidos Podemos de dépasser les socialistes, mais ont tout de même accordé un niveau de suffrages inédit à la gauche alternative qui s’avère la plus critique de l’Union européenne (UE) parmi les forces politiques nationales. Si l’objet et la tonalité des deux campagnes ont fortement différé, la question démocratique a été au cœur des débats.
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