Proche et Moyen-Orient Entretien

Frappe au Golan : « Le gouvernement israélien et ses relais instrumentalisent cet acte criminel »

Trois jours après l’attaque attribuée au Hezbollah qui a tué douze jeunes dans un village druze du Golan, le chercheur Thomas Vescovi rappelle le statut singulier de cette région occupée par Israël et avertit contre les récupérations possibles de ce drame.

Justine Brabant

Trois jours après la frappe sur un terrain de football qui a endeuillé la ville de Majdel Chams, sur le plateau du Golan, les répercussions sécuritaires et politiques se font toujours sentir. L’attaque a été rapidement attribuée par Israël et ses alliés américains au Hezbollah libanais, qui affronte l’armée israélienne dans la région par échanges de tirs interposés depuis le 7 octobre. Le Hezbollah, qui a revendiqué le même jour une frappe contre la base militaire de Maale Golani, située à un peu plus de deux kilomètres au nord, nie être responsable de cette attaque contre des civils.

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