Amériques Analyse

Le péronisme traverse une crise historique en Argentine

Pour la première fois dans l’histoire de la démocratie argentine, la crise au sein du mouvement fondé en 1945 par Juan Domingo Perón pourrait maintenir le Parti justicialiste dans l’opposition pour une durée prolongée. Beaucoup, en Argentine, rêvent de voir les “incorrigibles” péronistes, comme les surnommait Borges, disparaître. Mais est-ce vraiment possible ?

Marthe Rubio

29 novembre 2017 à 19h01

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Buenos Aires (Argentine), correspondance.– Depuis quelques mois, les autocritiques fusent dans le camp péroniste : « Nous sommes en plein chaos », « C’est un cirque », « Nous vivons notre pire crise depuis le retour de la démocratie » « Si Perón nous voyait, il se retournerait dans sa tombe », a même déclaré l’ancien président Eduardo Duhalde en juin. Le mouvement politique le plus important d’Argentine, qui a été au pouvoir pendant 24 des 34 premières années de la démocratie, traverse une crise historique. Il n’a pas réussi à s’unifier avant les élections législatives de mi-mandat, en octobre, pour affronter la coalition au pouvoir de centre-droit Cambiemos. La défaite a été humiliante et a fait l’effet d’un électrochoc.

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