Calais, au centre de la crise migratoire Reportage

Des migrants iraniens prennent la mer par «désespoir» dans le nord de la France

Mardi, au petit matin, deux embarcations transportant 18 migrants ont été interceptées au large de Dunkerque et de Douvres. Cette année, 268 migrants ont tenté de ou sont parvenus à rejoindre la Grande-Bretagne par bateau. Ce type de départs périlleux s’accélère depuis octobre. Ces passagers sont iraniens, pour la plupart, comme Davod, aujourd’hui réfugié à Londres.

Elisa Perrigueur

Londres (Angleterre), Calais et Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), envoyée spéciale.– En cette fin novembre, la lune éclaire la mer froide, le long du littoral qui s’étire entre Boulogne-sur-Mer et Dunkerque. De petits groupes de cinq à dix hommes, accompagnés de femmes et parfois d’enfants, se faufilent vers ces plages désertes, les criques isolées au pied des falaises vertigineuses battues par les vagues à marée haute.

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