Un maître du roman d’espionnage s’invite dans l’affaire Karachi
L'un des maîtres du roman d'espionnage, Percy Kemp, fait une surprenante apparition dans l’affaire Karachi. D’après des documents découverts par les policiers au siège de la Direction des constructions navales, l'écrivain à succès a perçu de l'entreprise d'armement, entre 2001 et 2002, quelque 415.000 euros pour des prestations de renseignements. Les policiers ont notamment mis la main sur un rapport d'octobre 2002 qui met en cause les services secrets pakistanais dans l'attentat de Karachi du 8 mai 2002.
L’invitéL’invité est prestigieux autant qu’inattendu. L’écrivain Percy Kemp, maître du roman d’espionnage, régulièrement présenté par la presse comme le « digne héritier de John Le Carré » (Le Monde du 5/7/02), a fait son apparition dans… l’affaire Karachi. Célèbre pour ses romans aux intrigues à tiroirs (voir la Boîte noire) et ses costumes trois pièces du dernier chic, Percy Kemp a en effet une autre spécialité : le renseignement privé pour de grandes entreprises ; d’armement notamment.