Tunis (Tunisie), de notre correspondante.– Le 18 décembre 2010, Hammadi Khlifi, originaire de Sidi Bouzid, regarde les premières vidéos des accrochages entre la police et les habitants, qui suivent l’immolation du vendeur ambulant Mohamed Bouazizi. De Sfax, Hammadi prend un bus collectif afin de se rendre sur place et publie lui-même des messages sur Facebook pour alerter des violences survenues. Le 27 décembre 2010, son compte sur le réseau social est censuré et il n’y a plus accès. Son profil lui sera rendu le 13 janvier 2011, la veille du départ du dictateur Zine el-Abidine Ben Ali.
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