International

OMC : comment tirer parti de l'impasse de Doha

L'énième naufrage du cycle de Doha, mardi 29 juillet, a déclenché une vague de déclarations attristées des Etats membres de l'OMC. C'est à qui exprimera le plus fort sa déception. Pourtant, l'échec de Genève n'est peut-être pas si grave que cela pour l'avenir de la planète. Surtout s'il prépare le terrain à une réforme nécessaire de l'Organisation mondiale du commerce.Lire aussi l'analyse de Philippe Riès, notre envoyé spécial à Genève, qui revient sur les points de désaccords entre l'Inde et les Etats-Unis, à l'origine du fiasco. Et l'ensemble de notre dossier sur Mediapart, avec la saga de la guerre de la banane, le décryptage de la position indienne à Genève, ou encore l'analyse du texte de compromis présenté par Pascal Lamy en fin de semaine dernière. Et aussi : la chronologie du cycle de Doha et l'explication du mode de fonctionnement de ces négociations sans pareil.

Ludovic Lamant

Depuis 24 heures, chacun y est allé de sa réaction consternée à l'énième naufrage des négociations du cycle de Doha, mardi 29 juillet à Genève. Le commissaire européen Peter Mandelson exprime sa «profonde déception» dans les colonnes du Monde. Tokyo accuse l'Inde et la Chine d'être responsables de l'impasse. Pékin, de son côté, s'en prend aux «courtes vues» des Occidentaux. Les Africains sont unanimes et déçus. Personne, au milieu de ce règlement de comptes feutré, pour se livrer à un peu d'autocritique.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter