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Égypte, la liberté ou la mort en prison

Emprisonnés et condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir manifesté, des leaders de la révolution tels que Alaa Abdel Fattah sont désormais en grève de la faim. Dans sa dernière lettre, l’activiste explique sa démarche, un ultime recours suivi par d’autres jeunes leaders et avant eux par des dizaines de prisonniers détenus sans procès.

La rédaction de Mediapart

« A 16 heures aujourd’hui, j’ai célébré avec mes collègues mon dernier repas en prison. J’ai décidé — quand j’ai vu mon père lutter contre la mort, enfermé dans un corps qui n’était plus soumis à sa volonté — de commencer une grève de la faim jusqu’à ce que je recouvre ma liberté. Le bien-être de mon corps n’a aucune valeur tant qu’il reste soumis à un pouvoir injuste, dans un emprisonnement à durée indéterminée non contrôlé par la loi ni par aucune notion de justice.

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