Dans les Balkans, la parole des femmes reste trop peu écoutée
Il a fallu attendre le début de l’année 2021 pour que la parole des femmes se libère enfin en Bosnie-Herzégovine, en Croatie, en Serbie et au Monténégro. Depuis, plusieurs vagues de dénonciations des violences sexistes et sexuelles ont eu lieu, mais rien n’a encore vraiment changé hormis une ébauche de prise de conscience et quelques promesses.
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SarajevoSarajevo (Bosnie-Herzégovine).– Quand Asja Krsmanović, Ana Tikvić, Nadine Mičić et Matea Mavrak ont lancé la page Facebook « Nisam tražila » (« Je ne l’ai pas cherché ») dans la nuit du 17 janvier 2021, elles n’imaginaient pas déclencher une telle vague de dénonciations contre les violences sexuelles et sexistes. Originaires de Bosnie-Herzégovine et de Croatie, toutes les quatre ont étudié à la faculté des arts du spectacle de Sarajevo avant de devenir actrices ou réalisatrices, un milieu dans lequel elles ont eu à affronter les conséquences de la masculinité toxique.