Dans le bassin du Pô, les défis de la riziculture italienne face au dérèglement climatique
Après avoir vécu seize mois de sécheresse jusqu’en avril 2023, le territoire qui permet à l’Italie d’être le premier producteur européen de riz tente d’anticiper de futurs épisodes climatiques similaires. Car le plus long fleuve d’Italie fait vivre des milliers d’agriculteurs.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
CastelloCastello d’Agogna (Italie).– Le long des routes nationales qui relient la cinquantaine de petites communes de la Lomellina, seuls les champs de maïs et de blé se fraient un chemin à travers les rizières. En cette fin du mois de juillet, les plants de riz se sont déjà colorés d’un vert profond. Leurs longues tiges dansent au gré des bourrasques de vent. À leurs pieds, l’eau s’écoule tranquillement dans les canaux. D’un coup d’œil rapide, il est impossible de deviner que la région se relève à peine du plus long épisode de sécheresse jamais enregistré, qui a pris fin au mois d’avril 2023.