Johannesburg (Afrique du Sud), de notre envoyée spéciale.– Assise sur le canapé de son séjour étroit, dans le township de Tembisa, au nord-est de Johannesburg, Tshiti Sithole se souvient de ces jours d’angoisse comme s’ils avaient eu lieu hier. Le 26 août 2018, vers 9 heures du matin, alors qu’elle s’occupe de l’enterrement de sa propre mère, à plusieurs kilomètres de chez elle, son fils l’appelle. « Maman, Nhlanhla n’est toujours pas rentrée de la taverne et son téléphone ne répond pas », lui dit-il.
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