Arrivé en tête des primaires à la surprise générale, le candidat d’extrême droite Javier Milei a réussi son pari et remporté l’élection présidentielle du 19 novembre 2023 en Argentine. Celui qui se définit comme un «anarcho-capitaliste» a recueilli 55,7% des voix, contre 44,3% pour son adversaire Sergio Massa, ministre sortant de l’économie, arrivé en tête du premier tour.
Au lendemain d’un accord avec le FMI présenté comme un succès pour le gouvernement Milei, le peso a chuté de 12 % face au dollar. La preuve que la confiance vis-à-vis du régime libertarien argentin reste très fragile.
L’Argentine a ouvert la voie aux droits des femmes en Amérique latine, avec des mouvements massifs contre la violence sexiste et pour l’avortement. L’élection de Javier Milei, qui considère le féminisme comme un combat « ridicule », a changé la donne. Partout dans le pays, les femmes et les différentes organisations qui portent leurs droits se mobilisent.
Des milliers de fans de football ont manifesté aux côtés des retraités à Buenos Aires pour dénoncer la brutalité du gouvernement. Déstabilisé par cette alliance aussi spontanée qu’inédite, l’exécutif crie à une tentative de « coup d’État » perpétrée par des hordes de hooligans. À rebours de la réalité.
La cryptomonnaie Libra, promue par le président Milei, était censée aider au développement des petites entreprises argentines. À la place, elle a provoqué le plus grave scandale de sa présidence et, selon le magazine « Forbes », « le plus grand vol de cryptos de l’histoire ».
Un an après son arrivée au pouvoir, le président argentin Javier Milei défend un bilan économique qu’il veut flatteur. Mais la réalité est celle d’une récession violente, qui a placé dans la pauvreté un Argentin sur deux afin de développer une logique extractiviste néocoloniale.
Après les derniers propos toujours plus insultants et menaçants du chef d’État à Davos, une foule s’est mobilisée pour faire front. En élargissant le combat à la défense de tous les plus vulnérables du pays.
À l’issue d’une journée de protestations dans tout le pays, en défense des salaires des professeurs, mercredi, le président Javier Milei a posé son veto à une loi indexant le budget des établissements publics d’enseignement supérieur, jusque-là en chute libre, sur l’inflation.
Dans un nouveau texte coupant, l’autrice argentine observe une comédienne trans au sommet de sa gloire. Elle évoque pour Mediapart la nécessité de réécrire sans cesse ses livres, le virage en anglais de Pedro Almodóvar et l’extrême droite de Javier Milei.
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L’ancien président argentin Alberto Fernández est poursuivi pour violences conjugales sur son ex-femme. Dans un retournement de situation dont il a le secret, son successeur d’extrême droite, Javier Milei, s’est dépêché d’y voir l’échec des politiques féministes qu’il abhorre.
Le niveau de pauvreté en Argentine serait revenu en deux mois à un niveau jamais vu depuis vingt ans. La contre-révolution libertarienne du président Javier Milei a aggravé la récession dans laquelle le pays était déjà englué depuis l’été dernier.
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé mercredi à Buenos Aires à l’occasion d’une grève générale. Il s’agit de la plus importante mobilisation de ces dernières années et, surtout, de la première grève depuis l’investiture de Javier Milei il y a un mois et demi.
Alors qu’une grève générale s’est tenue mercredi 24 janvier contre les chantiers lancés par le président libertarien Milei, la revue argentine « Crisis » analyse pour Mediapart les nouvelles formes de violences de l’extrême droite contre ses opposants. Elle vient de lancer une plateforme pour les recenser.
La justice a suspendu provisoirement les réformes liées au droit du travail prévues par le nouveau président argentin. Une première victoire pour le mouvement social, qui s’apprête à accentuer sa pression dans la rue, lors d’une grève générale le 24 janvier.
Le nouveau président a lancé un décret et une loi pour déréguler l’économie, et plus généralement la société argentine. Le tout accompagné d’une répression violente des droits de grève et de manifestation et d’un renforcement des droits de la police.
Investi dimanche 10 décembre, le nouveau président d’extrême droite, largement élu le 19 novembre, a promis un « choc » budgétaire dont il doit encore préciser les contours. Au programme : réduction de l’État à son minimum et privatisations. Sans « alternative ».
Il y a deux jours, la photo d’Emmanuel Macron posant avec le maillot du club de foot Boca Juniors dédicacé par le président argentin d’extrême droite Javier Milei, a provoqué l’indignation de la gauche française. L’image a aussi suscité la stupeur en Argentine, où le pouvoir veut faire main basse sur le mythique club de football.