En Argentine, le péril Milei Analyse

En Argentine, l’effet Milei, c’est d’abord la hausse de la pauvreté

Le niveau de pauvreté en Argentine serait revenu en deux mois à un niveau jamais vu depuis vingt ans. La contre-révolution libertarienne du président Javier Milei a aggravé la récession dans laquelle le pays était déjà englué depuis l’été dernier.

Romaric Godin

Dans son discours très applaudi prononcé à Davos le 16 janvier, le président argentin Javier Milei avait martelé que « le capitalisme de libre entreprise est le seul outil capable de mettre fin à la faim et à la pauvreté ». Un mois plus tard, le 17 février, une étude de l’Université catholique argentine (UCA) révèle que le taux de pauvreté estimé dans le pays en janvier est passé à 57,4 % de la population, contre 49,5 % en décembre et 44,7 % pour la période de juillet à septembre. Un tel niveau ne s’était pas vu en Argentine depuis 2004.

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