Politique Analyse

Congrès de Renaissance : la lente normalisation du parti présidentiel

Fondé par et pour Emmanuel Macron, Renaissance est un parti personnel et « entrepreneurial » qui a pour défi de survivre à son créateur. Plusieurs changements de statuts l’entraînent vers un modèle plus classique, mais le chemin d’une véritable institutionnalisation reste cahoteux. 

Fabien Escalona

En pleine crise gouvernementale, l’accession officielle de Gabriel Attal à la tête de Renaissance, dimanche 8 décembre, va passer inaperçue. Pour celles et ceux qui s’intéressent au destin des partis, ces rouages autant détestés qu’incontournables de nos régimes représentatifs, c’est toutefois l’occasion d’observer où en est la difficile transformation du parti macronien, dont le chef de l’État est toujours président d’honneur.

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