Ségolène Royal est prête à passer par-dessus le congrès de Reims
L'échéance principale pour les socialistes ne sera peut-être pas le congrès de Reims, mais l'élection du premier secrétaire par un nouveau vote des militants, le jeudi 20 novembre. Utilisant cette bizarrerie statutaire qui veut que le PS désigne son leader après le congrès, Ségolène Royal a dévoilé sa stratégie, mercredi 12 novembre, lors du journal de 20 heures de TF1. Elle n'est pas officiellement candidate même si elle répète en «avoir envie» et être «légitime». Surtout, elle assure que la question d'un rassemblement lors du congrès de Reims «n'est pas un problème, puisque ensuite les militants trancheront jeudi prochain». Une manière de dire à ses rivaux que des arrangements entre motions sur une ligne «Tout sauf Royal» pourraient être cassés par un vote des adhérents. Lire aussi:
Avant le congrès du PS, ce que dit le vote des militants
Ce qui a changé au parti socialiste
DeDe la présidentialisation du PS, en douceur. Mercredi 12 novembre, lors du 20 heures de TF1, Ségolène Royal a précisé ses intentions quant à l'avenir du parti socialiste, une semaine après le vote militant sur les motions qui l'a portée en tête. Si elle n'a pas jugé être «une femme d'appareil», elle a avoué avoir «envie» de postuler à la succession de François Hollande à la tête du PS.