Élysée et gouvernement

Orbán, le nouveau visage de Macron

Les mots du président sur la natalité prononcés mardi soir semblent ceux du chef d’État hongrois. L’angoisse démographique est au cœur de la politique à Budapest, et les réformes, ces dernières années, ont enfermé les femmes dans un rôle de reproductrices.

Amélie Poinssot

Orbanisation. C’est le mot qui venait à l’esprit à l’écoute de la première partie de la conférence de presse, mardi soir, d’Emmanuel Macron. Son début de discours policier, paternaliste et guerrier nous rapprochait déjà dangereusement de Budapest quand tout à coup, « la relance de la natalité » et une vision traditionaliste du rôle des femmes sont venues compléter le tableau. On y est : le positionnement du président français est une copie conforme de la politique d’extrême droite menée par le premier ministre hongrois et celui qui s’opposait au camp « illibéral » il y a cinq ans reprend maintenant à son compte ces fondamentaux de la pensée conservatrice.

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