L’argent libyen de Sarkozy

Incarcération de Sarkozy : la gauche n’a rien à dire

Silence de Mélenchon, réaction bien molle du premier secrétaire du Parti socialiste… Prises en étau entre le risque de conforter l’idée d’un « procès politique » et celui, plus prosaïque, de rappeler leurs propres affaires, les forces de gauche ne tirent aucune leçon de l’affaire libyenne et n’appellent à aucune réforme.

Pauline Graulle et Sarah Benhaïda

Avoir la tête dans le guidon de la séquence budgétaire est-il une circonstance atténuante ? Alors que mardi, l’incarcération ultra-médiatisée de l’ancien président de la République déclenchait un torrent de réactions indignées dans tout ce que la droite compte de chapelles, la gauche n’a pas brillé par la force de son propos. Plutôt que de porter avec bruit et fureur la bataille culturelle sur l’indépendance d’une justice violemment attaquée par la droite et la bollosphère, elle s’est ainsi contentée de quelques prises de parole somme toute relativement mesurées. Voire, pour certain·es, d’un silence de plomb.

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