Pour la gauche, il faut savoir renouer avec la grève

Depuis une trentaine d’années et parallèlement à la déstructuration de la classe ouvrière, la gauche française semblait s’éloigner de la grève comme principal mode de mobilisation. Mais l’omniprésence de la question salariale en cet automne rebat les cartes et les priorités.  

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Au micro de l’assemblée générale des cheminots et cheminotes de la gare de Lyon, à Paris, le 18 octobre, le délégué syndical Sud Rail Fabien Villedieu donne de la voix comme jamais. Béret vissé sur la tête, chasuble jaune fluo sur le dos, le syndicaliste défend « un totem » : la grève, « le dernier droit de ceux qui n’en ont plus », dit-il, annonçant une journée chaude de mobilisations interprofessionnelles pour l’augmentation des salaires. Après la réquisition par le gouvernement, la semaine précédente, des raffineurs pour casser la grève, les cheminots se mettent eux aussi en mouvement, comme d’autres secteurs. 

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