Discriminations

Discrimination capillaire : malgré les railleries, les députés adoptent la loi

La cinquantaine de députés présents dans l’hémicycle a adopté à une large majorité, jeudi, la proposition de loi visant à « reconnaître et sanctionner les discriminations capillaires ».

Bérénice Gabriel et Manuel Magrez

Porter des dreadlocks sans craindre de paraître « moins professionnel·le » ou porter une afro sans s’entendre dire que « ça fait négligé ». C’est un mal qui ne jouit pas d’une grande publicité, contre lequel les député·es ont été amené·es à se prononcer jeudi 28 mars. L’Assemblée nationale a largement adopté – 44 voix pour, et 2 contre – la proposition de loi transpartisane « visant à reconnaître et sanctionner la discrimination capillaire », déposée par le député de la première circonscription de la Guadeloupe, Olivier Serva (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires).

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter