Devant le patronat, Élisabeth Borne fait vœu de « sobriété »
Invitée de la rentrée du Medef, la première ministre a martelé sa crainte d’une « pénurie » de gaz cet hiver pour convaincre les chefs d’entreprise de baisser leur consommation d’énergie. Malgré son appel à des « changements puissants », l’exécutif se refuse toujours à contrôler ou à sanctionner les patrons récalcitrants.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LaLa rentrée de l’exécutif n’est décidément pas placée sous le signe de l’optimisme. Cinq jours après Emmanuel Macron, qui a ouvert le premier conseil des ministres en annonçant « la fin de l’abondance » et « d’une forme d’insouciance », Élisabeth Borne a dessiné un horizon bien sombre pour son discours de rentrée, lundi, à Paris. « L’heure est grave, a lancé la première ministre au sujet de la crise énergétique. Les prochains mois et les prochaines années seront difficiles. »