Entre socialistes, écologistes et communistes, la primaire n’est pas encore morte, les chefs de parti la font bouger encore. Mais si le processus continue d’être discuté et son principe d’être validé par les instances des partis, les modalités et l’organisation concrète restent floues. Les initiateurs, intellos et citoyens, se donnent jusqu’à juin avant l’euthanasie.
Certains ministres y ont passé une tête, d’autres y voient une jeunesse qu’il faut au mieux « écouter », mais au fond, François Hollande et son gouvernement n’ont pas grand-chose à lui dire. Entre la Nuit debout et le PS, le fossé a des allures d’abîme.
L’idée d’une primaire des gauches pour désigner un candidat unique à la présidentielle fait son chemin. Ses partisans se retrouvent ce mercredi à Paris. Mais il n'y a pas unanimité et, sur le fond, tout reste à régler.
Une quarantaine d’intellectuels de gauche au sens large appellent à la tenue d’une primaire pour désigner un candidat commun à la prochaine présidentielle. L’initiative est louable, mais elle ne pourra fonctionner sans base politique claire.