Le résultat de la primaire de la Belle Alliance populaire, dimanche 22 janvier, est sans appel. Avec plus de 1,3 million de votants, et un second tour Hamon-Valls, il délivre un double message : le PS n’est pas mort et son aile gauche est dominante.
Mediapart a interrogé une trentaine de responsables de la “société mobilisée” pour prendre le pouls comment les sympathisants de gauche appréhendent cette primaire du PS. Si le rejet vis-à-vis des socialistes est grand, la campagne a tout de même suscité de l’intérêt.
Alors que le premier tour du scrutin a lieu ce dimanche 22 janvier, la campagne officielle s'est terminée vendredi soir. Rares sont les candidats à se livrer à quelque pronostic que ce soit, y compris sur la participation. Tour d’horizon des principaux enjeux.
Le député européen a tenu son premier et dernier meeting avant le vote de dimanche. Devant une modeste salle parisienne, il a appelé à démentir les sondages et « les diktats » médiatiques qui le donnent perdant derrière Hamon, Montebourg et Valls.
Dans le chef-lieu de la Haute-Vienne, pour sa dernière réunion publique en région avant le premier tour de la primaire du PS, Manuel Valls a torpillé dans un discours musclé la gauche qui cède à la « facilité de tribune » et à la « démagogie ». Des propos frontaux qui visent évidemment ses rivaux de la primaire socialiste, à commencer par Benoît Hamon.
L'ancien ministre de l'économie a renoué lundi avec la formule des “stand-up” qui lui avait tant réussi lors de la précédente primaire du PS. Durant 1 h 30, dans les rues lilloises, il a déroulé son programme et répondu aux questions des badauds. Mais impossible de sonder sa réelle popularité dans un électorat traumatisé par le quinquennat de François Hollande.
Le candidat à la primaire du PS tenait meeting mardi soir au théâtre Femina. Devant une salle comble, il a déroulé les grandes lignes de son programme, n’a pas ménagé ses adversaires et s’est posé en candidat de la « génération nouvelle ».
À trois jours du premier tour, le troisième et dernier débat à sept de la primaire du PS, plus policé que le précédent, a confirmé les incertitudes sur le scrutin prévu dimanche.
On les baptise « petits candidats ». Ils étaient encore trois hier soir, dans le dernier débat de la primaire du PS. À quoi servent-ils ? À rien sans doute pour le sort de l’élection. Ils sont pourtant un grand symptôme pour la démocratie française.
Plus animé que le premier, le deuxième débat télévisé entre les sept candidats a donné lieu à plusieurs affrontements entre, d’un côté, Benoît Hamon, Vincent Peillon et Arnaud Montebourg, et, de l’autre, l'ancien premier ministre. Avant de retomber dans une routine parfois trop consensuelle.
Au terme d’un débat de plus de deux heures et demie, les sept candidats se sont démarqués sur leur projet économique et social. Ils ont en revanche fait preuve d’une grande unanimité sur la lutte antiterroriste, et notamment sur les exécutions extrajudiciaires.
Le premier débat télévisé de la primaire PS a opposé sept candidats ce jeudi soir. L’occasion pour les militants socialistes de se retrouver à l’aube d’un campagne qui s’annonce difficile. Reportage dans le Nord, auprès de la section socialiste de Roubaix.
Réforme des institutions, relance de l’Europe, pouvoir d’achat… Mediapart recense les propositions de Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Manuel Valls à la primaire du PS.
Son programme, son bilan de ministre sous François Hollande, sa proposition phare de revenu universel d'existence, ses prises de position sur les questions internationales et les questions qui fâchent des journalistes de Mediapart sont au menu de cet entretien avec Benoît Hamon, député PS des Yvelines et conseiller régional d'Île-de-France.
Variations idéologiques, positionnement sur l'économie, éthique, laïcité, immigration… Candidat à la primaire du PS, l'ancien ministre du redressement productif a répondu aux questions de la rédaction de Mediapart.
Son programme, son bilan au ministère de l'éducation comme au Parlement européen, ou encore la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale : Vincent Peillon nous répond.