Frappés de plein fouet par la hausse des prix des matières premières et de l’énergie, les artisans boulangers craignent de ne pas passer l’année. Le gouvernement annonce de nouvelles mesures, sans forcément convaincre.
En quelques mois, des leaders syndicaux sont devenus les opposants numéro un à la politique des conservateurs au pouvoir à Londres. Du secteur du rail à l’hôpital, les grèves en cours témoignent d’une émancipation des syndicats à l’égard du parti travailliste de Keir Starmer.
Plutôt 64 que 65 ans pour avoir le droit de toucher une pension, et pas d’augmentation de la durée de cotisation au-delà de 43 annuités : la première ministre a donné des pistes sur ses préférences, avant les annonces officielles du 10 janvier. Les syndicats restent unanimes dans leur hostilité.
Traversée par l’autoroute A10 et encerclée de champs de betteraves, la petite commune de Mer a été traumatisée par la fermeture de son usine Epeda. Vingt ans plus tard, elle vit au rythme des chantiers de plateformes logistiques. Des habitants tentent d’y mettre un frein.
Révélée par le livre « Allons enfants de la Guyane », l’assimilation forcée d’enfants amérindiens et noirs-marrons dans des pensionnats catholiques pourrait faire l’objet d’une Commission vérité et réconciliation. C’est le souhait de nombreuses organisations autochtones.
En ces vacances de fin d’année, les malades ont encore débordé des urgences des hôpitaux. À Bordeaux, certains ont attendu sept heures et demie dans le camion des pompiers. À Metz-Thionville, l’ancien hôpital du ministre de la santé a monté des tentes normalement réservées aux catastrophes.
Pour tous, 1973 c’est d’abord la crise énergétique, ce moment qui marque la fin de la période de croissance la plus spectaculaire qu’a connue l’Occident. La responsabilité de cette rupture est entièrement attribuée à l’OPEP pour avoir décidé un embargo en octobre 1973. Avec le recul, ce choc apparaît « comme la première crise des limites physiques de la croissance ». Et les intérêts de l’industrie pétrolière américaine ne sont jamais loin.
De la Syrie à Israël-Palestine, l’espace méditerranéen est le théâtre de guerres qui semblent sans fin. Quels récits pour la paix ? Quatrième et dernière table ronde des Rencontres d’Averroès.
Bamissa D. fait partie des 230 exilés secourus par SOS Méditerranée fin octobre 2022, débarqués à Toulon après trois semaines en mer. Son histoire résume la politique « entre humanité et fermeté » du gouvernement : il a été expulsé vers le Mali en novembre.
À la mi-novembre 2022, à Alger, les historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi découvrent de façon inattendue un lieu où des Algériens, en 1957, furent détenus secrètement, torturés et parfois tués par l’armée française. Ils livrent à Mediapart le récit de leur découverte.